La CGT-Éduc'action prend acte de la publication de la circulaire de la rentrée 2014 par Benoît Hamon. Elle n'a été invitée à aucune réunion préalable pour en discuter, ce qui n’est pas le cas de toutes les organisations syndicales...
Au moment de la publication de la circulaire, la CGT-Éduc'action discutait, lors de son congrès national, du projet d'école quelle va porter dans la lutte et dans les débats avec les personnels. Force est de constater que nous sommes très loin de ce que la CGT veut comme école !
Le ministre entend, ainsi, développer encore plus l'apprentissage renforçant une concurrence déloyale contre l'enseignement professionnel initial dans les lycées professionnels.
La réforme annoncée de l'éducation prioritaire reste floue et consiste surtout, en l'état, en un rétrécissement de fait du champ de celle-ci.
La partie sur la "construction d'une mémoire collective" nous laisse plutôt dubitatifs : tout axer sur les commémorations avec le concours du ministère de la Défense, procède d'une vision plutôt caricaturale de l'enseignement de l'histoire dans les écoles, collèges et lycées.
Nous notons, enfin, avec surprise l'annonce d'un "aménagement" des Contrôles en Cours de Formation (CCF), sans que nous n’en ayons été au préalable informés. Sur ce sujet, la CGT Éduc'action demande à être reçue en urgence par le ministre de l'Éducation nationale afin de lui faire part de ses propositions discutées lors de son congrès national.
Nous ne détaillerons pas l'ensemble des mesures de la circulaire de rentrée dans ce communiqué. Nous constatons simplement que Benoît Hamon se contente de mettre en musique les mesures de son prédécesseur, mesures que nous avons dénoncées, pour la plupart, comme n'améliorant pas la situation des élèves et des personnels.
La CGT Éduc’action prend acte de l’annonce du ministre de l’Éducation nationale, ce 16 mai 2014, du report de la prérentrée des enseignantEs au 1er septembre 2014 et de la rentrée des élèves au 2 septembre 2014.
Cette information a été publiée dans la presse dès le 15 mai 2014, sans que les organisations syndicales ne soient officiellement informées par le ministère.
La CGT Educ’action avait demandé cette modification du calendrier scolaire.
Une pétition intersyndicale avait été massivement signée par les personnels sur ce sujet.
La CGT Educ’action avait soulevé, dès le début, les problèmes d’organisation engendrés par une prérentrée le 29 août 2014. Nous ne pouvons donc que nous féliciter de la prise en compte de notre demande par le ministre.
Celui-ci doit réorganiser le calendrier scolaire 2013/2014, mais aussi ceux des années scolaires 2014/2015 et 2015/2016…
Le ministre a annoncé que cette pré-rentrée serait rattrapée : nous pouvons déjà dire que nous nous y opposerons.
La seule discussion nécessaire serait de permettre une véritable alternance 7 semaines de cours/2 semaines de congés, et donc de discuter du zonage des vacances scolaires.