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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 14:12
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 13:58

Il y a plus d’un an François Hollande était élu président de la République mettant en avant le mot d’ordre du changement. Force est de constater que le changement annoncé n’a pas été à l’ordre du jour, en particulier pour la voie professionnelle.
Les personnels des lycées professionnels et des sections d’enseignement professionnel voient leurs conditions d’exercice continuer à se dégrader, les élèves de ces établissements subissent des conditions d'études de plus en plus difficiles.
Les créations de postes annoncées sont à peine perceptibles dans une politique globale d’austérité qui touche aussi l’Éducation nationale...

Lire la suite dans notre 4 pages spécial enseignement professionnel

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 21:20
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 09:34
Mardi 10 septembre : journée nationale d'action interprofessionnelle

L'intersyndicale CGT/FO/FSU/Solidaires réunie le 8 juillet appelle à une journée nationale d'action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le mardi 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du Medef faire la loi et imposer d'autres choix au gouvernement. A LAVAL, la manifestation aura lieu à 10h30, place du jet d'eau.

Lire le communiqué

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 21:10
Une avancée pour les AVS, mais le compte n'y est pas !

La CGT Educ'action réagit au plan annoncé le 22 août par le Premier ministre concernant les Assistants de vie scolaire (AVS). Lire l'intégralité du communiqué de presse.

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 18:13

D'après l'association Lycéens réfugiés 53, "Saranda et Dashnor Susuri est un jeune couple kosovar arrivé en France en septembre 2010. Loris, leur fils d'à peine 3 ans, est né en France et est inscrit pour la prochaine rentrée scolaire dans une école de Château-Gontier. Alors que Saranda et Dashnor se rendaient à la Préfecture de Laval pour obtenir un droit au travail saisonnier après un essai concluant dans une crêperie, ils en sont ressortis avec une assignation à résidence et une mesure d'expulsion." Il est possible de signer une pétition de soutien en ligne.
Deux membres du bureau de l'association ont été reçus vendredi 12 juillet par M. Gilles, secrétaire général de la Préfecture de la Mayenne. Il n'y a pas eu d'avancée. La Préfecture maintient sa décision de "raccompagner" la famille Susuri au Kosovo. Motif évoqué : le dossier ne comporte pas d'éléments nouveaux (M. Gilles n'a même pas regardé la pétition qui lui a été remise en main propre avec plus de 330 signataires, il n'a pas réagi à l'évocation, une nouvelle fois, des risques encourus en cas de retour au pays, à l'annonce d'absence de famille pouvant les accueillir au pays)."
Pour Lycéens réfugiés 53, "la mobilisation massive est désormais indispensable". Elle donne rendez-vous vendredi 19 juillet, à partir de17h, devant la préfecture de Laval pour un rassemblement bruyant. "Préparez vos pancartes, vos banderoles (idée de texte : LA FAMILLE SUSURI N'A PAS VOCATION A RETOURNER AU KOSOVO MAIS A RESTER EN FRANCE), apportez vos clairons, trompettes, casseroles, sifflets, pour faire du bruit et réveiller les consciences.
La présence d'un maximum de personnes est indispensable.
"
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 12:43

Motion CA du 26 juin 2013

Le livret Personnel de compétences

Les élu-e-s enseignant(e)s CGT Education et Sud Education du lycée Robert Buron de Laval tiennent à attirer l’attention du Conseil d’Administration de ce soir sur leur opposition au Livret Personnel de Compétences.

Cet outil est en place depuis plusieurs années en école et en collège, et il est amené à être étendu au lycée, c’est pourquoi, par cette motion, les élu-e-s souhaitent exprimer au CA les raisons de leur opposition à cet outil.

Pour les élu-e-s enseignant(e)s, le Livret personnel de compétences est davantage une démarche entrepreneuriale qu’un outil pédagogique.

Présenté comme une innovation pédagogique, le LPC n’est en réalité qu’un moyen pour casser le système scolaire actuel et présente un réel danger pour les élèves.

Le LPC, l’entrepreneur comme référence

Le Socle commun de compétences que cherche à valider le Livret Personnel de Compétences (LPC) est défini par le décret du 11 juillet 2006, en application de la loi du 25 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École, en particulier l’article 9. Les autres mesures fortes figurant dans cette loi d’orientation étaient : 1°) la création de commissions rectorales de langues intégrant des représentants des milieux économiques et professionnels, 2°) la contribution des administrations concernées, des collectivités territoriales, mais aussi des entreprises aux propositions d’orientation et de formations faites aux élèves, 3°) la création du label « lycée des métiers » avec mixage des publics entre formation initiale et formation continue.

Cette loi d’orientation avait donc pour « objectif de faire entrer les références de l’entreprise à l’école ».

Le LPC, un projet politique anti-social

Le décret français de 2006 prend appui sur la proposition de recommandation du Parlement européen et du Conseil de l’UE en matière de « compétences clés pour l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie », en date du 10 novembre 2005.

Nous voulons rappeler que cette recommandation est le résultat du travail de la commission « Culture et Education », dont la majorité mène une politique libérale. Cette recommandation s’inscrit dans la lignée de divers Conseils Européens du début des années 2000, initiés par celui de Lisbonne, dont l’un des objectifs principaux est très clairement formulé dans les textes mêmes émanant des instances européennes : le développement de l’esprit d’entreprise, au détriment de la formation citoyenne.

Le LPC, la diffusion de la mondialisation libérale

Enfin, le décret français, dans la définition du Socle commun, fait référence aux évaluations internationales, en particulier PISA(Programme international pour le suivi des acquis des élèves ou Programm for International Student Assessment). Existant depuis 2000, PISA est mené par l’Organisation de Coopération et Développement Economique (OCDE), dont les maîtres-mots sont « défense du libre-échange, concurrence et déréglementation du marché du travail ». On ne reconnait plus le savoir des élèves mais leur adaptation aux besoins, au final, on cherche à évaluer leur « niveau d’employabilité ».

Le LPC, un danger pour l’éducation

Les enseignants, du 1er degré au lycée, doivent faire valoir leur liberté pédagogique, inscrite dans les textes, en refusant de s’inscrire dans la démarche du LPC.

Certains plébiscitent le LPC, car ils feignent de croire qu’il permettra de développer une autre pédagogie. C’est un leurre. Ce n’est pas à cette fin que le LPC a été conçu.

Le travail de l’enseignant est-il uniquement de préparer ses élèves à la vie en entreprise ? L’enseignant peut-il contribuer à la mise en place d’un livret individuel, numérisé, destiné à suivre l’élève tout au long de sa vie scolaire, mais aussi professionnelle ? L’enseignant doit-il participer à la mise en œuvre d’un dispositif qui consiste à faire disparaître la notion de diplôme et les conventions collectives ? Remplir le LPC, de quelque manière que ce soit, c’est répondre trois fois OUI.

Mise en place dans le premier degré et dans les collèges depuis deux ans, il est jugé inutile car il s’ajoute au livret scolaire et est dénué de toute perspective pédagogique.

Toutes ces raisons, à la fois d’ordre idéologique mais aussi pédagogique, nous invitent, élu-e-s enseignant(e)s CGT Education et Sud Education du lycée Robert Buron à rejeter cet outil et à soutenir les collègues directement concernés.

Les élu(e)s enseignant(e)s CGT Education et Sud Education du lycée Robert Buron

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 10:03
Communiqué de presse intersyndical
SNES-FSU / CGT
Éduc'action /
SNALC-FGAF /
Sud Éducation
 
Les sujets du Diplôme National du Brevet proposés, vendredi dernier, aux élèves de la série générale suivent en partie la même logique que ceux du Bac précédemment dénoncés. Avec de tels programmes et une telle forme d’épreuve "le bon sujet" était de toute façon introuvable.

Prenant appui sur des programmes pour lesquels nous réclamons des allègements d’urgence, l’épreuve a suscité indignation, voire colère des enseignants lorsqu’ils ont constaté l’importance allouée à des questions souvent traitées à la hâte, car situées en fin d’un programme pléthorique.
En outre, les supports documentaires étaient défaillants, les écarts d’exigences importants entre les différentes questions -de surcroit très éparpillées- et certaines questions étaient sans pertinence dans le cadre d’une évaluation terminale.

Le constat fut sans appel : dans de très nombreux collèges, la majorité des candidats avait quitté la salle au bout d’une heure de composition.

A l’heure où la DEPP publie une enquête sur la baisse du niveau des élèves en Histoire-Géographie, nous sommes persuadés que la tendance ne s’inversera pas avec une telle conception de ces enseignements et de leur évaluation.

Programmes et examens sont à revoir en eux mêmes et dans leur articulation si l'on veut donner du sens à l’enseignement et lutter contre l’échec scolaire !

Le 2 juillet 2013
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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 13:14
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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 10:36

Motion CA du 26 juin 2013

Bilan de la réforme de la voie professionnelle

Les élu-e-s enseignant(e)s CGT Education et Sud Education du lycée Robert Buron de Laval tiennent à attirer l’attention du Conseil d’Administration de ce soir sur les effets désastreux de la réforme de la voie professionnelle, pour les élèves et pour les enseignants.

Imposée contre l’avis d’une majorité des personnels, la réforme du baccalauréat professionnel a considérablement modifié le paysage des lycées professionnels et du lycée Robert Buron : le constat est quasi unanime : cette réforme est catastrophique.

Rappelons que le ministère en avait fait la promotion, en mettant l’accent sur les « avancées suivantes » :

  • La lutte contre « l'échec scolaire »
  • L’alignement du cursus professionnel sur celui du lycée général visant à « valoriser l'enseignement professionnel»: en somme, la fameuse et sacro-sainte égale dignité des formations.

Aujourd'hui, plusieurs constats d’échec peuvent pourtant être avancés sur le lycée Robert Buron comme dans de nombreux autres établissements professionnels en France. La CGT Éduc’action et Sud Education avec les personnels, ne sont pas les seules à établir ce constat. Le ministère lui-même, à travers les rapports de l’inspection générale, a reconnu que, loin de les diminuer, les sorties sans qualification sont en augmentation.

  1. Un problème d’orientation

Il ne suffit pas de réduire d’un an le cursus pour motiver les élèves à le finir. L’engagement de l’élève dans sa scolarité, élément décisif pour sa réussite, dépend de nombreux facteurs et l’orientation est un des paramètres les plus importants. Ainsi, en supprimant les sections de BEP, le ministère oblige l’élève à choisir très tôt, dès sa sortie de troisième, sa spécialité de baccalauréat professionnel, alors que le constat, fait depuis 4 ans, est que ces élèves sont sensiblement plus jeunes. Par ailleurs, à chacune des rentrées depuis le début de la réforme, de nombreux élèves de l’académie de Nantes se sont retrouvés sans orientation. Sur le lycée R. Buron, cela s’est traduit par exemple par des modifications tardives de structures : doublement des effectifs en seconde bac pro alimentation et commerce pour la rentrée 2012 et par des tergiversations rectoralesà propos de l’ouverture d’une seconde bac restauration à moyens constants, finalement non ouverte.

  1. Difficultés pour accéder aux fameuses passerelles.

Alors que le gouvernement se félicitait de pouvoir proposer aux élèves des facilités pour accéder aux passerelles (CAP au BAC PRO notamment), force est de constater que ces dernières sont quasi-impossibles à obtenir pour les élèves titulaires d'un CAP.

  1. Dérèglement du temps scolaire et application difficile des grilles horaire.

Les nouvelles grilles horaires, donnent une place importante aux établissements dans l'attribution des heures d'enseignement (Accompagnement personnalisé, heures projet, volume heures professeurs complémentaires...), cela se manifeste inévitablement dans certains cas par un manque de clarté dans l'attribution de ces heures, et surtout à la non attribution de certaines heures aux élèves (modules complémentaires). Les heures d’AP, dans la plupart des cas, sont affectées en heures supplémentaires.

D’autre part, les nouvelles grilles horaires entrouvrent largement la porte à l’annualisation des services dans les LP et ceci en contradiction avec le statut des PLP.

  1. Développement des diplômes maisons.

Cette réforme ne se résume pas à une modification des structures pédagogiques, elle se caractérise aussi par le déploiement tous azimuts des CCF (Contrôle en cours de formation) et à la disparition progressive d’une reconnaissance nationale du diplôme. Pour la certification intermédiaire (fin de première professionnelle), seule l’épreuve de lettres/histoire-géographie reste ponctuelle (pour combien de temps?!). La CGT Éducation et Sud Education se sont, à de nombreuses reprises, exprimées contre la généralisation du CCF. En 2012 c’était le tour du baccalauréat professionnel… avec les mêmes inquiétudes! Ces dispositions sont prises contre l’avis des personnels. L’organisation à répétition de tous ces CCF se traduit aussi par un accroissement important de la charge de travail des enseignants et par une désorganisation des activités pédagogiques essentielles. La multiplication des ccf ainsi que la tenue des épreuves de rattrapage n’ont-ils pour seul objectif d’assurer un pourcentage de réussite conforme aux attentes du ministère ? Plusieurs interrogations se posent à nous : Quelle sera la reconnaissance par les entreprises de ce nouveau diplôme ? En BTS, quelles seront les chances réelles de réussir pour un futur bachelier professionnel ?

  1. PFMP : des périodes beaucoup trop longues.

Les PFMP sont bien entendu nécessaires mais ne doivent pas se substituer aux heures d’enseignement. Les grilles horaires des bacs pro 3 ans imposent 22 semaines de Période deFormation en Milieu Professionnel sur les 3 années de formation. Le ministre parle de passer à 24 semaines : c’est beaucoup trop long !!! Les élèves sont absents du lycée pendant 2 mois et reviennent totalement démobilisés, comment reprendre le rythme scolaire et finir le programme ?

Certains élèves de seconde n’ont pas 16 ans, se pose alors, également, le problème d’autorisation légale de travail dans les entreprises. Nos élèves servent trop souvent – même si des entreprises "jouent le jeu" - de main d‘œuvre gratuite et accomplissent des tâches souvent éloignées des référentiels de leur formation. De plus d’une classe à l’autre les périodes ne sont pas réparties de la même manière : ainsi en terminale il peut y avoir jusqu’à 4 semaines de différence de cours.

  1. Des suppressions de postes.

La suppression de nombreux postes dans les lycées professionnels est la conséquence directe de la mise en place du bac pro 3 ans. La CGT Education et Sud Education conscientes dès le départ des conséquences désastreuses de cette réforme s’y sont opposées. Pour le lycée Robert Buron, certes, les ouvertures de nombreuses sections de CAP ont permis une certaine atténuation des suppressions mais par ailleurs, celles-ci ont été réelles et massives (fermetures de sections voire de lycées). Cette réforme avait pour unique but les suppressions de postes, les arguments pédagogiques ne tiennent pas comme en témoignent l’impréparation totale dans laquelle s’est mise en place cette réforme : programmes flous et publiés très tardivement, aucune formation digne de ce nom pour les personnels, modalités d’examen découvertes quasiment le jour-même.

Les suppressions de postes et cette précipitation ont fortement affecté voire déstabilisé les équipes enseignantes et fragilisé certains collègues.

Conclusion

Au final : c’est d’une véritable dévalorisation de l'enseignement professionnel dont il s’agit !

L’ensemble de ces constats réalisés sur le lycée Robert Buron pourrait s’étendre à bons nombres d’établissements. Comment lutter contre l'échec scolaire et encourager la dite excellence avec 1 an de moins de formation, et une augmentation substantielle du nombre de semaines de stages (22 semaines en trois ans)? Cette réforme aboutit à une « inégale dignité des formations » car afficher un niveau théorique baccalauréat est une chose, le rendre réellement crédible en est une autre. Ainsi, des élèves peuvent se sentir plus attirés vers un cursus en 3 ans plutôt que quatre mais on ne dit pas que les contenus de l'enseignement et le niveau des futurs bacheliers sera revu largement à la baisse. Avec une année de scolarité supprimée, ce n’est pas dans de telles conditions d’enseignement, que nous pourrons amener les élèves à un réel niveau IV, niveau pourtant indispensable pour espérer une poursuite d’études réussie en BTS. C'est bien la qualité de la formation qui est entrain d'être sacrifiée sur l'autel des suppressions d'emplois.

Pour les élus CGT Education et Sud Education, l’élévation du niveau de connaissances et de qualification est une exigence. Il faut se battre pour que ceux qui obtiennent un bac pro puissent réussir un BTS. Ajoutons qu’aujourd’hui, l’objectif affiché par le ministère est bien de donner la priorité du BTS aux bacheliers professionnels. Cette politique ambitieuse, qui exige des moyens, est celle des personnels du lycée Robert Buron, mais pas celle du ministère.
En 3 ans, comme avant en 4 ans, la réussite de tous les élèves ne doit pas être qu’un simple slogan du ministère dont, par ailleurs, chacun des actes contredit le discours. Du CAP au BTS, en passant par le bac pro, la spécificité de l’enseignement professionnel et technologique nécessite des moyens bien plus conséquents que ceux attribués par le ministre de l’Education.

Les élu(e)s enseignant(e)s CGT Education et Sud Education du lycée Robert Buron

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